Un Parfum d’encre et de liberté, de Sarah McCoy, a été publié aux éditions Michel Lafond, en février 2016. Ce roman est traduit de l’Anglais (Etats-Unis) par Anath Riveline.
Autour d’un même lieu, une maison qui servit autrefois de relais sur le Chemin de fer clandestin qui permettait aux esclaves noirs du Sud de s’échapper vers le Nord et le Canada, deux récits se croisent : l’un, fictionnel, se situe entre février 2010 et décembre 2014 et l’autre, historique, entre avril 1859 et décembre 1899.
Ce sont les histoires de deux femmes qui ont à dominer un lourd problème personnel : elles ne peuvent enfanter. Dans des contextes sociaux et historiques bien différents, les enjeux familiaux et les challenges qui se posent à l’une et à l’autre sont assez peu comparables, et pourtant, le lecteur apprécie de passer du XIXème siècle au XXIème en suivant les aventures croisées de ces femmes qui, l’une comme l’autre, arrivent à gérer leur existence avec intelligence et incarnent au fil du récit une définition de la féminité qui combat les clichés au-delà du temps.
La lecture de ce roman peut aussi donner l’envie de revoir la minisérie télévisée The Book of Negroes, (tiré du roman de Lawrence Hill portant le même titre), et une autre série passée plus récemment à la télévision : Underground, ou le film Twelve Years a Slave et, surtout, de se replonger sérieusement dans l’Histoire des Etats-Unis.
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Geneviève