Nous vous avions recommandé le 11 mars 2013, Le Goût des pépins de pomme, de Katharina HAGENA, traduit de l’Allemand par Bernard KREISS, paru aux éditions Anne Carrière, 2010. Geneviève, sur radio Puisaleine lundi dernier, évoquait cet ouvrage, à propos du témoignage de Joëlle Carbonnier. Nous vous rappelons donc notre commentaire de l'époque :
Iris vient d’hériter de la maison de sa grand’mère, et avant d’accepter cet héritage, elle s’y installe quelques jours. C’est l’occasion pour elle de replonger dans le passé, de le revivre avec tout ce que la mémoire peut en avoir retenu ou oublié. Ainsi nous confie-t-elle page178 : J’en déduis que l’oubli n’est pas seulement une forme du souvenir, mais que le souvenir est aussi une forme de l’oubli.
Oui, la mémoire est chose étrange, et Iris a vu celle de Bertha, sa grand’mère faiblir sous l’effet de la maladie d’Alzheimer, cependant, elle remarque page 40 que Bertha avait su s’orienter jusqu’au bout dans la maison.
Ce roman tient le lecteur en haleine non seulement en lui dévoilant peu à peu la vie de la famille qui occupa cette maison, mais encore parce que, jusqu’au bout, on ignore quelle va être la décision d’Iris. Garder la maison, c’est aussi garder la mémoire familiale, avec ses bons moments, mais aussi avec ses tragédies.
À venir emprunter si vous ne l'avez toujours pas lu !
Geneviève.
Catalogue de la bibliothèque : http://carlepont-opac.c3rb.org